Le theatre au xviii eme siecle
441 mots
2 pages
LE THEATRE AU XVIII Siècle Le 18ème siècle connaît un essor très vif pour le théâtre. Alain Viala parle même de « théâtromanie ». Aristocrates, bourgeois, peuple et parisiens constituent un public complexe dans ses goûts. Les gens de cour témoignent en revanche d’un intérêt limité pour le théâtre : seul Louis XVI apprécie les spectacles de théâtre. Le public reste cependant restreint et pour l’attirer, on cherche le renouveau. Les programmes changent rapidement, ce qui exige un nombre croissant de créations. Le nombre de créations devient supérieur au nombre de pièces contenues dans le répertoire ancien. Cependant, le théâtre commence à ne plus accueillir certaines catégories de spectateurs qui voyant leur pouvoir d’achat diminuer, ne peuvent plus se rendre en théâtre. Le petit peuple est exclu, suite à l’augmentation du prix des places. La bourgeoisie, c’est à dire le peuple, profite en revanche pleinement de cette vie culturelle. Malgré tout, face aux différents pouvoirs le théâtre est mal à l’aise. Les autorités royales contrôlent toujours les théâtres mais, les autorités religieuses ne cessent d’émettre des condamnations mais ces condamnations trouvent de moins en moins de réaction dans une société guidée par les Lumières. Le nombre de théâtres reste limité : la Comédie-Française, l’Opéra (Académie Royale de Musique) et le Théâtre des Italiens constituent les trois théâtres officiels de la capitale. A côté de ces théâtres existe un théâtre forain qui joue sur les champs de foire. Ce théâtre réalise la synthèse des traditions des jongleurs, des pratiques des farceurs et de la commedia dell’arte. En marge de ceci, existent les spectacles des Petits Cabinets que la duchesse du Maine fait par exemple donner dans son château de Sceaux. La province s’ouvre à la vie théâtrale et les villes se munissent de théâtres permanents. Salles et scènes changent : avant les spectateurs et la salle étaient intimement mêlés, le 18ème siècle sépare physiquement les deux. Les