On doit, au théâtre, faire avec du faux, plus vrai que le vrai Quant à l’incarnation des personnages, le choix des actueurs est un pas important. Il s’agit de l’interprétation d’une pièce, déterminée d’une certaine manière par des acteurs. De plus, si une répresentation est remarquable, nous imaginerons dès ce moment un personnage avec le visage de tel ou tel acteur. Par exemple, Sarah Bernhardt dans la pièce «La Dame aux camélias». Le théâtre est un art qui donne à voir, plutôt qu’à lire. Pour cela, en lisant une pièce, nous ne devrions pas remarquer de certains éléments, accentués pendant la représentation. De plus, Molière, grand peintre de la société, déclare que les comédies sont faites, avant tou, pour étre jouées. Le théâtre romantique est caractérisé par la combinaison de genres diverses qui a pour but de faire montrer la vie dans sa complexité et diversité et ensuite rendre le réel. De plus, c’est le réel qui est le caractère principal du drame romantique. D’après la préface de Cromwell de Vistor Hugo le réel vient du mélange tout naturel de deux types générals, le sublime et le grotesque, qui se croissent dans le drame, en tant qu’ils se croissent dans la nature. En bref, au tour des siècles il y a un grand nombre de théories du théâtre et leur rapport avec le réel. En tout cas, en parlant du réel au sein du théâtre, il est question d’une liaison entre le réel sur la scène et le réel du monde entier. Depuis le début de l’exposition d’une pièce, le poids du réel s’impose avec sa force en ce qui concerne le décor, l’incarnation des personnages, l’action représentée. De plus, il vise à faire montrer un réel duquel de nombreuses théories esthétiques mène un discours vivant, comme l’a fait par exemple la doctrine classique, romantique ou naturaliste. Cependant, l’idéologie d’illusion, traduite par le souci de faire du réel au théâtre, doit nous rapeller que le passage du réel à la scène implique toujours un « discours » sur le réel, même non