Le théâtre de beckett

1886 mots 8 pages
Le théâtre de Beckett

Même si Beckett a commencé par le roman c’est aux pièces de théâtre qu’il doit sa notoriété.
A connaître absolument : En attendant Godot [1](1953), Fin de partie évidemment ! (1957) et Oh les beaux jours (1963)[2].
Citons aussi édités aux Editions de Minuit bien-sûr : Eleutheria (1940), Tous ceux qui tombent (All that fall : pièce radiophonique pour la BBC, 1956), La dernière bande, Cendres (1959), Pas moi (1963), Comédie et actes divers (recueil de textes dont Acte sans parole I[3] et Acte ss paroles II,), Pas, suivi de Quatre esquisses (1978), Catastrophe et autres dramaticules (1982).

La remise en cause du théâtre traditionnel

Les œuvres théâtrales de B. ne contiennent pas d’action (« Toute l’œuvre de Beckett est une protestation contre l’action[4] »), ou si peu !, ni péripéties[5], sinon dérisoires. Les personnages semblent errer (« Quoi faire ? » ressassent Vladimir et Estragon qui attendent vainement. Rien ne se produit, sinon la répétition inéluctable, comme en témoigne la circularité ds Fin : « La fin est dans le commencement, et cependant on continue » (Hamm).
Dès lors, le temps semble immobile[6], d’autant que le nbre d’actes étant svt réduit tout se déroule en direct. Le passé est donné comme un autrefois inaccessible, immémorial, ou relégué dans l’imprécision. Le présent se dilate, illimité, car il est le temps où s’engluent les personnages, le temps du ressassement, de la répétition des mêmes gestes et des mêmes mots, tel l’obsédant et ironique « ça avance » (Fin de partie) ou le « on attend » dans Godot[7].
Le décor se refuse à toute illusion réaliste et fait place à un symbolisme étouffant : « Route avec arbre »[8], « Intérieur sans meubles […] petites fenêtres […) tableau retourné […] deux poubelles […] »[9], « Etendue d’herbe brûlée s’enflant au centre en petit mamelon […] Maximum de simplicité et de symétrie. »[10] ; dans Comédie, il n’y a plus du tout de décor[11]. L’espace est dépouillé, morne et triste –

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