Le théâtre de l'absurde
Le contexte du théâtre de l’absurde
Les répercussions de la Seconde Guerre Mondiale sont profondes sur les intellectuels français. L’holocauste et l’utilisation de la Bombe atomique au Japon engendre un débat sur l’engagement qui, ce qui divise les intellectuels… La disparition de l’histoire
L’intrigue et l’action disparaissent « Rien ne se passe, personne ne vient, personne ne s’en va, c’est terrible » de En attendant Godot.
Ce qui se passe c’est que les personnages sans personnalités sont réunis dans une intrigue qui n’en est pas une et exécutent des mouvements dépourvus de sens.
La crise du personnage
Présentés comme des pantins, les personnages incarnent l’absurde de la situation humaine. Ils éprouvent une impossibilité à donner un sens a leur être ou à leur situation. Ces personnages sans histoire et sans psychologie (aucune profondeur) finissent par perdre leur patronyme et sont bien souvent réduis à leur prénom. Les prénoms peuvent même disparaître et les personnages se réduire à leur fonction sociale L’épicière, la serveuse, la ménagère etc. Tous ces personnages n’existent plus que par leur discours. Cette logorrhée est la seule justification de leur existence. Leur discours est miné par l’absurde et le tragique.
Un tragique de la conscience
Le théâtre de l’absurde est intarissable sur la solitude, la souffrance et l’absurdité de la condition humaine. Le langage pourrait être une façon de créer du ses et du lien mais c’est une façon trompeuse. Seul l’humour et surtout l’humour noir permet de sauver ces pièces de l’absolu désespoir. Non seulement parce qu’il faut rire le spectateur mais aussi parce qu’il offre une forme de démenti à l’absurdité de la finitude humaine, sorte de solution au