Le travail des femmes à la belle époque
Introduction :
L’expression « Belle époque » apparait en France au lendemain de la Première Guerre mondiale pour désigner la période d’avant guerre que Dominique Lejeune fait débuter en 1896.
Cette période, considérée a posteriori comme un âge d’or, est marquée par la stabilité du régime républicain qui a surmonté les crises des années 1880 et par l’ancrage des valeurs républicaines. La France connait également à partir de 1896 une période d’expansion économique qui repose notamment sur la seconde industrialisation.
En ce qui concerne l’expression de « travail des femmes », elle nous invite à nous interroger sur l’activité des femmes de façon générale et pas seulement l’emploi des femmes et donc de prendre en compte le « travail invisible » des femmes dans les statistiques c’est-à-dire le travail des femmes à leur domicile, à la fois le travail domestique et le rôle maternel mais aussi les activités que les femmes exercent à leur domicile pour un employeur ou pour le commerce familial
Quant à l’expression « femmes au travail », celle-ci nous invite à nous interroger davantage sur les conditions de travail des femmes
Au vu par exemple de cette phrase de Jules Simon dont l’esprit est partagé par beaucoup à cette époque : « une femme qui se met à travailler n’est plus une femme », on voit apparaitre un premier paradoxe entre la prospérité de la Belle Epoque aux valeurs républicaines et l’idée que l’on se fait de la femme et ici de sa liberté de travailler.
Problématique : Dans quelle mesure et à quelles conditions la société de la Belle époque permet-elle aux femmes de travailler ?
Plan : 1) freins de la société au travail des femmes à la Belle Epoque 2) des constantes et des évolutions dans le travail des femmes 3) des conditions difficiles de travail pour les femmes
I- Freins de la société au travail des femmes à la Belle époque
1) Conception de la femme à la Belle époque