L’analyse des éléments narratifs des chasses faites par Antonio José Bolivar démontre que l’auteur Sepúlveda a voulu faire de son roman, Le vieux qui lisait des romans d’amour, un roman fortement écologique. Les particularités du dernier jaguar qu’Antonio José Bolivar a tué est développé avec un champ lexical des attributs de l’animal qui est formé des mots « force », « intelligence » et « savait attendre ». Son apparence est mise en évidence par le champ lexical de la splendeur qui est constitué des mots « bête superbe », « une beauté » et « un chef-d’œuvre ». Après avoir regardé la femelle il regretta son geste, ce que la citation du texte : « Le vieux la caressa, oubliant la douleur de son pied blessé, et il pleura de honte, se sentant indigne, avili, et en aucun cas vainqueur dans cette bataille » démontre. Le vieux ne chasse pas pour rien. L’antithèse « un acte de justice, ou de vengeance » aide à prouver ce fait, car il n’a pas tué un anaconda pour le plaisir, mais pour venger le fils d’un colon qui avait été tué par le reptile pendant qu’il se baignait. Sa deuxième chasse à l’anaconda n’était, elle non plus, pas pour le plaisir, mais pour témoigner sa gratitude envers un sorcier shuar qui lui avait sauvé la vie. Ainsi, cette analyse démontre le rapport qu’Antonio José Bolivar a avec les animaux qu’il chasse.
Le traitement des éléments narratifs démontre aussi qu’Antonio José Bolivar n’approuve pas les rapports que les habitants d’El Idilio entretiennent avec la forêt amazonienne, même si lui-même a fait quelques embûches. Le thème de la bataille est exploité tout au long des deux extraits du roman avec un champ lexical formé des mots « éliminer », « égorger », « affronté », « tuer », « écorchement », « déchiqueté », « attaquer » et « chasser ». La connotation « bête de métal » qui est suivi de « honnie de toutes les créatures » représente le fusil comme un