Le vieux qui lisait des romans amour
L'histoire commence avec la découverte, par les Shuars, d'un chercheur d'or mort. Le maire, surnommé la « Limace » à cause de sa transpiration, homme détesté des habitants, accuse les Shuars. Le vieux a vécu longtemps parmi les Shuars et prend donc leurs défense. Il démontre que le malheureux a été tué par une léopard désespérée dont il venait de massacrer les petits. Les victimes de celle-ci s'accumulant, le maire décide de lancer une expédition pour la chasser et y convie le vieux. Celui-ci part à contre cœur, regrettant sa vie paisible de lecteur, avec d’autres hommes du villages.
Devant les dangers, tous abandonnent la poursuite excepté Bolivar, poussé par le maire, seul face au fauve. Il est mal à l'aise. Il a le pressentiment que l'animal veut se battre contre lui, qu'il le considère comme son égal.
Finalement, après deux jours de traque, il vainc la bête, ainsi que son mâle blessé. Il est alors pris de terribles remords, il maudit le gringo responsable de la rage du fauve et du bouleversement de sa vie. Il maudit le fusil, « bête de métal honnie de toutes les créatures », le maire, les chercheurs d'or qui détruisent la forêt et tous les gringos stupides.
Il retourne enfin chez lui, dans sa cabane d'El Idilio, et recommence à lire ces romans d'amour « qui parlaient avec des mots si beau que, parfois, il lui faisaient oublier la barbarie des hommes