Le vieux qui lisait un roman d'amour - explication de texte
D’abord, le roman Le vieux qui lisait des romans d’amour possède un caractère fortement écologique puisque les personnages sont constamment en relation avec l’environnement. Dans l’extrait, Antonio José Bolivar tue les animaux sur la plage, tandis que les gringos les chassent dans les profondeurs de la forêt. À cause des chasseurs, qui ne font qu’abattre des animaux n’importe comment, ceux-ci s’enfoncent davantage dans la forêt. Alors qu’Antonio José Bolivar continue de lutter dignement à la manière des Shuars toujours pour témoigner sa gratitude ou par acte de justice. C’est pourquoi il est bouleversé à la fin de l’extrait (et du roman) : il n’a pas su respecter les lois shuars (il a tué sans motif valable). Les personnages et l’environnement sont si étroitement liés que lorsque le vieux (protagoniste) se met à pleurer, l’auteur écrit que ses yeux sont « brouillés de larmes et de pluie ». Les personnages sont ainsi qualifiés selon leur souci pour l’environnement, qui dans le roman sépare les « bons » des « mauvais ».
Ensuite, dans le récit, la nature occupe une place de supériorité importante que l’être humain doit respecter. Ceci démontre aussi le côté fortement écologique du roman. Ce qui caractérise notamment Antonio José Bolivar s’agit de sa passion pour la lecture de livre d’amour. Ceci peut plausiblement constituer une métaphore. En effet, les pouvoirs de lecture et d’écriture peuvent être comparés à l’impact environnemental des personnages. Le pouvoir de lecture dispose de beaucoup moins de puissance que celui de l’écriture : il ne permet que d’admirer sans entrer en action. Même si le vieux connaît bien la forêt, il ne fait que la contempler. Alors que quelqu’un qui sait écrire peut agir de bonne ou de mauvaise foi. Comme des livres, il faut lire la forêt amazonienne sans la perturber, apprendre à vivre en harmonie avec celle-ci. Il est aussi important de noter que le nom du village El Idilio se traduit L’Idylle de