Le voyage d'un navire négrier bordelais au Mozambique (1787-1788)
Le voyage d’un navire négrier bordelais au Mozambique ( 1787 - 1788 )
Introduction :
1 - Accroche 2 - Présentation du document, auteur, genre, date, contexte 3 - Analyse du document 4 - Problématique ? 5 - Annonce du plan
- En quoi le voyage de la Licorne décris par Brugevin est-il un témoin informé de la réalité du commerce triangulaire a la fin du XVIIIe siècle ?
- Dès lors, Pourquoi ( Comment ) le journal de bord du commandant de la Licorne s’avère être un témoignage précieux pour comprendre les mécanismes de la traite négrière au XVIIIe siècle ?
- Dès lors, quel intérêt historique ce journal de bord, rédigé par le commandant de la Licorne, nous présente le déroulement d’un voyage d’esclaves dans des conditions sanitaires et humaines des plus injustifiables ?
- Dès lors, comment à la veille de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen peut-on expliquer la traite négrière engager par la France avec pour exemple le journal de bord d’un navire négrier bordelais ?
- Dès lors, quel intérêt financier apporte la traite négrière au royaume de France et dans quelle condition d’hygiène s’exerce-t-elle ?
Les parties et sous parties :
I - Une expédition négrière sur le départ : A - La frégate la Licorne ( avant le 8 janvier 1787 ) a ) Les armateurs et la mission de la Licorne :
Tout d’abord, la ville de Bordeaux dans la seconde moitié du XVIIIe siècle est en plein essor économique, notamment grâce aux négociants créant des compagnies maritimes qui font du trafic en droiture et de la traite négrière. « Le navire la Licorne de Bordeaux, du port de six cent vingt-cinq tonneaux, appartenant à Messieurs Cochon, Troplong et Cie, négociants de ladite ville, ... » ( 1 à 2 ). Comme nous le prouve cet extrait, la maison bordelaise qui arme la Licorne est le fruit d’une coopération mercantile de plusieurs associés. Cette compagnie bordelaise avait en effet