Le e-commerce et la crise
I. Des ventes qui ne cessent de progresser
Au premier semestre 2009, la croissance des ventes en ligne s'est maintenue en France. Les cyberacheteurs achètent plus souvent mais pour des montants moins importants.
D'après François Momboisse, président de la Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance), "on a sur Internet deux arguments que les autres n'ont pas : il est possible de comparer les prix... et ces prix sont 20 à 30 % moins élevés qu'en boutique". Alors même si, consommateurs comme les autres, les cyberacheteurs dépensent moins, peut-être déportent-ils leurs achats sur un canal plus intéressant.
Selon les chiffres annoncés par la Fédération du e-commerce et de la vente à distance
( Fevad ), les ventes en ligne en France ont progressé de 25 % au cours du premier semestre 2009 par rapport à la même période l'année dernière. Sur les six premiers mois de l'année, la croissance s'est maintenue pour un montant total des ventes estimé à 11,3 milliards d'euros.
II. Des cyberacheteurs plus nombreux
Toujours plus nombreux, les cyberacheteurs français sont près de 22,5 millions, soit 1,4 million d'acheteurs en ligne supplémentaires en un an qui ont été gagnés par la fièvre cyberacheteuse. Une vraie performance à l'heure où la baisse du pouvoir d'achat génère une véritable stagnation du commerce de détail (+0,5 % d'après la Banque de France).
Mais s'il ont passé plus de commandes au premier semestre 2009, le montant moyen déboursé a été moindre, soit de 89 € par cyberacheteur contre 93 € au premier semestre 2008.
Ces cyberacheteurs ont un plus large choix de sites avec un compteur affichant 56 000 sites marchands contre 43 700 un an auparavant. Une hausse qui contribue à la croissance de l'e-commerce et s'explique aussi par les nombreuses enseignes