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Acte I, scène 5 / Le Malade Imaginaire
Molière est l’un des plus grands dramaturges français du XVIIe siècle. Il est célèbre pour ses comédies de mœurs qui dénoncent les vices et les travers humains, souvent incarnés par un noble dont le comportement met en péril sa maison. Molière, dans Le
Malade Imaginaire nous dévoile bel et bien les vices de l’être humain en mettant en scène le personnage d’Argan, un noble hypocondriaque et tyrannique qu’exploitent des médecins charlatans, et qui veut …afficher plus de contenu…

Suite à l’affirmation d’Argan : “Elle ne me prendra pas”, Toinette utilise le champs lexical de la douceur : “une petite larme”, “bras jetés au cou”, “mon petit papa mignon”, “tendrement” contestant ainsi une nouvelle fois les paroles de son maître. Toinette insiste une nouvelle fois en le caractérisant comme bon de nature. A quoi lui répond Argan : “Je ne suis point bon, et suis méchant quand je veux” semblable à la réaction d’un enfant, ce qui rend le personnage d’Argan un peu plus ridicule et comique. Ici, le comique de caractère est donc à son paroxysme. Toinette se moque une nouvelle fois de lui en disant : “Doucement, Monsieur, vous ne songez pas que vous êtes malade”, ce qui fait perdre toute crédibilité au
personnage …afficher plus de contenu…

A ces questions rhétoriquesToinette répond insolemment à Argan grâce à un aphorisme que : “Quand un maître ne songe pas à ce qu’il fait, une servante bien sensée est en droit de le redresser.” De là, la scène bascule dans la farce lorsque Argan commence à poursuivre Toinette pour la battre avec un bâton, ligne 39. Les didascalies “court après Toinette”, “en colère, court après elle autour de sa chaise, son bâton à la main”, “courant et se sauvant du côté de la chaise où n’est pas Argan” montre bien un mouvement et une certaine agitation. Cette utilisation du comique de geste va ainsi permettre de captiver le lecteur. Les adjectifs injurieux qu’utilise à maintes reprises Argan pour décrire Toinette : “insolente”, “Chienne”, “Pendarde”