leadership follettien
Cet article adhère à un mouvement de reconnaissance de l’œuvre de Mary Parker Follett ainsi que de sa vision de leadership. Elle y soulève également la question de l’autorité et du conflit dans les organisations.
De grands auteurs ont théorisé des pratiques, inventé des contextes conceptuels ou établi des références inévitables dans les organisations contemporaines.
A cette époque, Follett est perçue comme une visionnaire mais a tout de même été absorbée dans l’oubli. Cela dit, il s’avère que son œuvre fera preuve d’un caractère avant-gardiste.
On qualifiait ses idées comme étant révolutionnaires : « Si nous avions passé la plus grande partie du siècle à suivre les enseignements de Mary Parker Follett au lieu de ceux de Fayol !» Henry Mintzberg
Les auteurs feront donc par la suite une analyse de ses 5 conférences en s’appuyant essentiellement sur le volet « leadership » : le leader est en même temps guidé par le groupe, la vision propre étant d’être intégrateur afin d’être constructif.
A travers l’une d’entre elles, elle explique comment nous passons d’un management solide à un management liquide voire « gazeux »
Il est à noter qu’elle a concentré la majorité de son travail sur le conseil en management.
Selon elle, le « manager crée du lien, de la valeur, des valeurs « je ne vois pas pourquoi les managers devraient avoir des valeurs ou idéaux moindres que ceux des artistes ou d’autres professionnels » » C’est la raison pour laquelle elle insiste sur le fait qu’un grand leader est un manager « corrélateur » ou encore « invisible »
En réponse à cela, Mousli trouve légitime qu’elle dénonce les insuffisances du taylorisme
Au terme de cette analyse, et en synthèse des 5 conférences données par MPF, les thèmes follettiens sont mis en évidence dans le sens où ils constituent une vision prévisionnelle du management, qui sera à l’origine de plusieurs pratiques de ressources humaines.
La synthèse