Lecture analytique :
Guerre, VOLTAIRE
Problème
En quoi ce texte est-il une satire de l’engrenage de la guerre ?
1ère partie
Les aspects formels du conte philosophique 1. Récit 2. Cadre spatio-temporel flou (« quelques centaines », « trois ou quatre cent ans »,…) 3. Les personnages sont volontairement flous 4. Archétypes (« le »)
L’enchainement des faits 1. Gradation : 1 prince, 1 peuple, quelques mercenaires, plusieurs princes,… et de plus en plus violent 2. Le texte se présente comme un engrenage de la guerre 3. Le registre épique est inversé : a. Epopée = héros exemplaire, qui se sacrifie pour une cause noble, histoire grandiose, extraordinaire, hyperbolique, hypotyposes.
2ème partie
La visée satirique 1. Raisonnement confu, ahurissant (« par Droit Divin », qui n’a rien à voir) 2. Les autres princes veulent aussi le territoire (même sans raison) 3. L’Eglise cautionne et participe à cette boucherie (Candide, chap. III) en aidant tous les princes 4. Antithèse : « merveilleuse entreprise infernale » 5. Oxymore : « exterminer son prochain »
3ème partie 1. Condamnation du système de la guerre : jeu des alliances (« trois contre trois, deux contre trois,… ») → fondement non moral mais pour l’enrichissement personnel) 2. Enrollement des mercenaires → « on les déguise en soldat », « comme des moissoneurs » : allusion à la faucheuse. 3. Hyperbole : ils ont réunis plus de soldats que les 3 grands envahisseurs. 4. La petite province est une forme de monarchie éclairée et de démocratie : « pour donner des lois aux gens, il faut au moins avoir leur consentement ». Les princes font ainsi figure de despotes.
Conclusion
1. Appel et apologie de la paix et rejet de la guerre. 2. Article « Paix » de l’Encyclopédie par