Lecture analytique de condorcet esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain, x ème époque
Analyse détaillée
1. L’ensemble du texte est marqué par l’expression de cet espoir inébranlable en l’accession d’un bonheur universel, l’épanouissement à venir de l’homme sur terre.
Champs lexical de l’espoir : « Nos espérances » (L.1) « les motifs les plus forts de croire que la nature n’a mis aucun terme à nos espérances. » (L.23-24) « une espérance » (L.72)…
Pour Condorcet, le meilleur est encore à venir. L’humanité est en marche vers le bonheur, et pour marquer cet aspect de prophétie, il emploi le temps du futur : « nous trouverons » (L.18), « nous verrons » (L.26), « réveilleront » (L.32), « vous verrez » (L.37), « nous deviendrons » (L.48), « respecteront » (L.56) …
Le futur traverse tout le texte pour évoquer l’avenir de l’homme. Il veut chanter cet accès à une nouvelle ère : la « DIXIEME EPOQUE ». Il la situe après les lumières, après la révolution. Pour lui, c’est un moment de progrès qui doit être l’apothéose de la raison et de la liberté. Condorcet développe une certaine philosophie de l’histoire. Les penseurs qui croient en la philosophie de l’histoire sont convaincus qu’il va y avoir un mouvement de l’histoire. L’humanité va progresser de siècle en siècle, cela va être une ascension progressive de l’humanité.
De la ligne 18 à 24, Condorcet appui sa conception vers l’examen des siècles antérieur des progrès de la science et de la civilisation qui a conduit a un développement de l’esprit humain. Ce progrès est fondé sur les acquis de la révolution française qui est en train de se diffuser en Europe, qui influence l’Europe. A la ligne 10, la Révolution Française et Anglo-Américaine sont des preuves historiques de progrès social, moral et politique des hommes qui marque un état de civilisation supérieur, « les peuples les plus éclairés, les plus libres, les plus affranchis de préjugés » (L.8-9). Il utilise des gradations, des superlatifs et