Lecture analytique scène 2 acte v scène 2
Séquence 2: lecture analytique n°4 :
(Pierre Corneille) — 1635
Acte V, scene 2-
aa
‘orneille écrit sa premiere tragédie mythologique en 1635, époque a laquelle les canons du classicisme ne sont
Pierre C ar R pas encore tres bien définis au théatre. Sa Médée est donc encore tres baroque : dans la démesure de son personnage, ’ a représentation finale de la mort de Jason sur scéne, ou encore dans le merveilleux trés present
par exemple, ou …afficher plus de contenu…
D/ailleurs, elle s’adresse directement a sa vengeance allégorisée (= personnification d'une idée
abstraite), dans une apostrophe, comme pour exciter encore sa colere. Elle lui propose méme de prendre son temps pour examiner la situation : « consulte 4 loisir ». On voit bien ici qu'elle ne se sent aucunement coupable de ressentir autant de rage, elle s'y sent parfaitement a I'aise. Cest une émotion qu’elle connait depuis tellement …afficher plus de contenu…
Idem pour le vers le vers 10, dont la césure a I’hémistiche est renforcée parla fe :
«et», Cependant, le vers 9, lui, est irrégulier, avec une césure aprés ‘apostrophe « Nature, », ce qui es' lyrique qui renforce l’apostrophe. De cette maniére, non seulement Corneille varie le erie brise |. 1 mono des alexandrins, rendant bien I’humeur énervée de Médée, mais, en plus, il insiste sur la mauvaise foi de Mi cat invoque /a Nature pour justifier son crime ! Il est au contraire totalement anti-naturel, pour une