Lenterrement
a) Un éloge apparent
- Exclamations manifestant l’enthousiasme : « Je ne sais rien de gai comme un enterrement ! »/ Tout cela me paraît charmant, en vérité ! » - Présence d’un lexique de la gaieté (« gai », « allègrement », du confort (« bien chaud, douillettement ») - Apposition « heureux drille » - Caractérisation positive des personnages représentés : (« Le fossoyeur qui chante et sa pioche qui brille », « Le prêtre en blanc surplis, qui prie allègrement », « L’enfant de chœur avec sa voix fraîche de fille »).
b) Le réalisme du détail
- Présence de détails pittoresques : les éclairs lancés par la pioche, la couleur du vêtement du prêtre, la tonalité de la voix de l’enfant de chœur, la description des croque-morts cristallisée autour de 3 détails : « rondelets », « frac écourté », « nez rougi ». - Mise en avant de la dimension musicale de la scène : « Le fossoyeur qui chante », « La cloche, au loin, dans l’air, lançant son svelte trille », « L’enfant de chœur avec sa voix fraîche de fille »).
c) Un enthousiasme grinçant
- La présence d’antiphrases révèle l’ironie contenue dans le poème : - Exclamations manifestant l’enthousiasme : « Je ne sais rien de gai comme un enterrement ! »/ Tout cela me paraît charmant, en vérité ! » - « les beaux discours concis, mais pleins de sens »,/« cœurs élargis, fronts où flotte une gloire »,
II. Une peinture satirique de l’humanité
a) Un éloge paradoxal
- Portée de l’éloge paradoxal : présente comme « charmant » un enterrement à la fois pour en dire en creux toute l’horreur et pour signifier la dureté de la condition humaine qui n’a d’autre issue que celle-là. Effet de contraste entre la peinture sous des traits charmants et la réalité décrite.
b) Un portrait satirique de l’homme
- Comportements du fossoyeur, du prêtre, de l’enfant de chœur et des croque-morts qui donnent à voir leur indifférence - Epigramme final qui