les accords de B le II
Introduction
Chapitre I: Définition et contenu de Bâle II
1. Définition de Bâle II
2. Les différents types de risques
3. Les piliers du ratio McDonough
Chapitre II: les méthodes de mesures
1. Mesure de risque de crédit
Approche par les notations externes ou approche standard
Approche par les notations internes
2. Mesure de risque opérationnel approche indicateur de base approche standard approches de mesures avancées (AMA).
Chapitre III: Les cas pratiques
Conclusion
Introduction :
Créé en 1974 par les gouverneurs des Banques centrales des pays du G10, le Comité de Bâle s'est donné pour mission de définir des règles visant à améliorer la stabilité du système bancaire international. Cet objectif impliquant en premier lieu de limiter le risque de faillite des banques, le Comité s'est d'abord concentré sur le risque de crédit en fixant un seuil minimal à la quantité de fonds propres des banques qui servent à couvrir les pertes subies sur les crédits accordés.
L'accord de Bâle I, qui répond à cet objectif, est un ensemble de recommandations formulées en 1988 par le Comité de Bâle, dont le principal est la définition du ratio Cooke qui s'est toutefois révélé insuffisant. En effet, les turbulences financières qui ont secoué les marchés financiers internationaux ont mis en évidence certaines limites de l’accord de Bâle I, car il n’a pas intégré des éléments essentiels de la théorie financière et n’a généré aucun avantage en fonds propres pour les banques disposant de portefeuilles bien diversifiés. En outre, il a été souvent reproché au ratio Cooke que les pondérations imposées sur les actifs ne donnent pas une image réelle du risque de crédit encouru. Par ailleurs, l'accord de Bâle I se concentre sur le risque de crédit des banques et ignore leur risque opérationnel.
Ainsi ce ratio a montré d’autres limites : inadaptation des pondérations face aux bouleversements qu’a connu la sphère financière depuis 10 ans ( explosion des activités de marchés, mise