Les annimaux malade de la peste
Plan :
Composition : I. v. 1-14 : présentation de la peste
II. v. 15-33 : discours du lion
III. v.34- 42 : discours du renard
IV. v.43- 47 : la Cour V. v. 49-54 : discours de l’âne
VI. v. 55-62 : verdict et condamnation
VII. v. 63 et 64 : moralité
LECTURE :
I. Présentation de la peste 1-14
1-6
vers 1 à 6 : déchaînement du mal ds toute son horreur
Art indéfini « un » mal (1) (forme inquiétante), + relative qui montre le pouvoir de ce mal « Qui répand la terreur » + fin du vers « terreur », sentiment violent et incontrôlable.
Vers 2 « mal » est répété » sans déterminant, insaisissable, venu d’en-haut (« que le Ciel »), donc tout-puissant, vécu cô un châtiment universel.
Le mot de « peste » n’arrive qu’au 4ème vers, cô s’il était trop effrayant pou qu’on puisse mê le prononcer. L’auteur s’excuse d’avoir à le faire ds une parenthèse.
Vers 5 : « Achéron » : fleuve mythique des Enfers, avec le Styx (mythologie familière aux contemporains de LF); le passage vers les Enfers était payant.
Vers 6 : mise en évidence du mot « guerre », à la rime : violence meurtrière de la peste.
7-14 v 7 : le pronom indéfini « tous » qui se retrouve prisonnier au centre du vers : espoir donné par le 1er hémistiche (« Ils ne mouraient pas tous »), réduit à néant par le second. « frappés » à la rime : violence. - Chiasme avec le croisement : mouraient tous tous frappés - anadiplose : répétition en début de second hémistiche du dernier mot du premier ; effet d’insistance. Universalité
v. 8-14 : nombreux termes négatifs : n’… point, nul, ni…n’, plus, plus : la peste apporte une négation de la vie, tous les instints sont anéantis : se nourrir (10-12) ; l’instinct sexuel (13-14)
Symboles animaliers : la tourterelle symbolise l’amour, la douceur, la reproduction ; loup et renard, prédateurs, perdent leur