Les antiquites de rome, sonnet xiv, du bellay
Dans son recueil, les Antiquites de Rome, Du Bellay exprime une admiration teintee de nostalgie deant les ruines de l'antique cite. Le passe ne lui semble ps respecte a sa juste valeur. Toutefois, nous pourons nous demander en quoi ce peme repond aux principes humanistes.
Dans le sommet XIV de son oeuvre, essentiellement construit sur un systeme d'analogie et par resonnance, Du Bellay s'indigne du sort reserve a ceux aui dominaient Jadis le monde. D'autre part, son ecriture met en pratique sa theorie de l'innutrition, censee donnee une nouvelle dimension a la langue francaise.
En quoi le poeme de Du Bellay repond-il aux principes humanistes ?
L'image du 'torrent' impetueux, personnifie sur tout un hemistiche come 'roi de la plaine', rappelle la puissance de l'empire romain : le verbe ''ravir' n'est pas sans rappeler la brutalite des armees romaines et leurs ravages dans les pays conquis ; les deux periphrases du vers 4, 'lespoir du laboureur et l'espoir du berger", designent les recoltes et les troupeux, deux symboles de l'activite humaine : Les peuples conquis ont ete soumis a Rome comme les hommes de labeur sont soumis aux forces de la nature : le caractere implacable de cette force torrentueuse est souligne dans ce preier quatrain par l'imparfait du vers 2, ' soulait' aui marque par sa valeur durative et son aspect repetitif l'exercice permanent de ce pouvoir. Cette idee est renforcee egalement par la longueur de la proposition relative qui occupe trois vers au rythme regulier (6/6), l'oxymore 'fuite hautaine' attitude souveraine, fuite d'un conquerant, et les alliterations en R du vers 4 (espoir,