Les classiques
XVIII siècle (siècle des lumières), connu sous le nom de philosophie de l’ordre naturel, et à la base de l’idéologie du libéralisme économique.
Si 1776 est une date importante pour la science économique moderne, les années 1870-1874 ne le sont pas moins, car le classicisme légué par Adam Smith évolue grâce à la technique du calcul à la marge et la théorie de l’utilité. Le terme néoclassiques, parmi lesquels on trouve Menger (Ecole de Vienne), Walras
(Lausanne) et Jevons (Cambridge), désigne des économistes qui travaillent dans le champs économique de l’équilibre général indépendamment de leur idéologie respective (Walras se disait socialiste).
I. LES CLASSIQUES
1° Les postulats de la pensée libérale reposent sur le modèle de l’Homo-oeconomicus
- L’individu est un être rationnel, il est le seul capable de juger et de décider ce qui est bon pour lui.
L’interventionnisme de l’Etat, même à but louable, est donc pervers dans ses conséquences.
- Chaque individu poursuit son intérêt particulier (utilitarisme) par la maximisation des satisfactions et la minimisation de l’effort (hédonisme). Ce postulat « smithien » a été précisé par Jeremy Bentham et la théorie néoclassique (marginalisme) avec la plus grande netteté.
Dérivé de l’ordre naturel, le modèle de l’homo oeconomicus justifie en retour le libéralisme économique. La recherche de l’intérêt individuel permet de réaliser l’intérêt général car il existe une main invisible (le marché) qui guide les passions individuelles vers le bien de tous : « Nous n’attendons pas notre dîner de la bienveillance de notre