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Exposé : Les clivages socio-culturels peuvent-ils structurer durablement un système partisan ?

Toute société comporte différents clivages, ces clivages reflètent directement le comportement d’une société donnée, et sont représentatifs des actes que les individus accomplissent dans le domaine politique ; l’acte politique le plus courant est sans doute le vote, ce vote structure le système politique en tant qu’il est voué à élire un parti ou une personnalité politique, André Lalande défini la structure comme étant un ensemble, un système de phénomènes durables tels que « chacun dépend des autres et ne peut être ce qu'il est que dans et par sa relation avec eux »1. En ce sens, les clivages socioculturels sont sensés apporter une certaine stabilité au jeu politique.

Parmi ces phénomènes qui intéressent le sujet on retrouve les clivages socio-culturels qui consistent en la séparation de la population en deux groupes distingués sur la base de critères sociaux et culturels, on peut donner pour exemple la classe, la religion ou encore l’ethnie.
Il faut de plus s’intéresser aux systèmes partisans et donc aux partis. Un parti politique se défini comme une organisation durable qui vise à conquérir et à exercer le pouvoir en défendant un certain nombre d’idées définies dans un programme. On peut enfin dénombrer quatre grands systèmes partisans différents, on remarquera que le système partisan en place dépend largement du mode de scrutin adopté : 1) le multipartisme où aucun parti ne forme à lui seul la majorité, c’est le cas de l’Italie par exemple. 2) le bipartisme, lorsque deux grands partis sont en présents, les autres partis demeurant marginaux, le meilleur exemple est les Etats-Unis. 3) Le système à parti dominant, il concerne les pays où un parti est au pouvoir pour une longue durée et les autres forment l’opposition. 4) le système du parti unique, c’est le cas de la Chine, les autres partis subissent la répression du