Condottiere : commandants, capitaines de l'armée (mercenaires) > italienne Les humanistes des XIV et XV étaient admiratifs de l'action militaire au service de la communauté et enthousiastes pour les héros et les faits d'armes mais avaient un profond mépris envers les mercenaires (les mercenaires étrangers que condamnaient Aristote et Platon). Le condottiere est-il représentatif de cet individualisme, de cette quête de gloire, et de succès ? Les chances d'un condottiere tenaient plus à la naissance, à l'appartenance à un clan, aux hasards du service, aux fluctuations de l'éco qu'à ses qualités personnelles ou à sa compétence militaire. Le condottiere était titulaire de son commandement, mais finalement son sort dépendait des capacités, des besoins, des objectifs et des ressources du prince ou de l'État qu'il servait. C'est au XIII que les conditions qui ont mené au développement des tradit° mercenaires dans les guerres européennes. C'est alors que les mercenaires commencèrent à apparaître en nb significatif dans les armées féodales et dans celles des premières communes. Les rivalités urbaines, d'ab éco ms de plus en plus territoriales, amenèrent à une tension constantes → la croissance démographique, l'esprit de croisades ... commencèrent à créer un surplus de guerriers et inemployés qui se mirent à dériver vers l'Italie, où les possibilités d'embauche et de butin semblaient les meilleures. Au déb mercenaires surtout étrangers : troupes françaises, catalanes, allemandes (au déb du XIV) … Elles étaient au déb assez petites. Les premières condotte (contrats) datent de 1260-1270, les capitaines qui les signèrent étaient déjà appelés condottieri. Ils ne se vendaient pas seul mais avec un max de soldats (compagnies) → dans leurs intérêts. Leur véritable professionnalisme + expérience les rendaient de + en + indispensable pour la guerre → acquisition d'un « esprit de corps » . Le commandent avait une importance capitale pour le succès et la