Les confessions de rousseau
Les 12 livres des Confessions se divisent en deux ensembles distincts, définis par Jean-Jacques Rousseau lui-même : la première partie constituée par les livres I à VI avec le Préambule, rédigée en 1765-1767, couvre les années 1712-1740 (années de formation, de la naissance à Genève à l'installation à Paris à 28 ans) alors que la deuxième partie, constituée par les livres VII à XII et rédigée en 1769-1770, couvre les années 1741-1765, c'est à dire sa vie à Paris dans les milieux de la musique et des philosophes, avec ses réussites (Discours - La Nouvelle Héloïse) et ses déboires comme les attaques qui suivent la publication de l'Émile, qui l'obligent à fuir en Suisse). L'œuvre aura une publication entièrement posthume : en 1782 pour la première partie et en 1789 pour la deuxième [1] ; Jean-Jacques Rousseau avait cependant déjà fait des lectures publiques de certains extraits.
Le titre des Confessions a sans doute été choisi en référence aux Confessions de Saint-Augustin, publiées au IVe siècle après Jésus Christ. Rousseau accomplit ainsi un acte sans valeur religieuse à proprement parler, mais doté d’une forte connotation symbolique: celui de l’aveu des péchés, de la confession. Associant sincérité, fausse humilité et plaidoyer pour lui-même, Rousseau cherche à brosser un portrait positif de lui-même et se présente essentiellement comme une victime de la vie[2]. L'œuvre des Confessions fondent néanmoins le genre moderne de l'autobiographie et constitue un texte marquant de la littérature française.
Sommaire
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* 1 Contexte * 2 À noter * 3 Les fautes « avouées » par Rousseau * 4 Livre I * 5 Références * 6 Ouvrages liés o 6.1 Liens externes
Contexte [modifier]
Rousseau aurait été victime de paranoïa sur la fin de sa vie, et persuadé d’une sorte de « complot »