Les confessions, rousseau, un autoportrait (livre iii : « cette lenteur de penser…trompe »
Présentation de l'auteur ( voir biographie )
Genre : Extrait -> Un autoportrait ( genre récent en peinture et en littérature). Il constitue une pause dans le récit il ne raconte plus, il s'analyse, au présent d'intemporalité pour évoquer la permanence.
Registre : Argumentatif, explicatif.
4. Composition : 3 paragraphes ; 1° la dualité dans la vie et le travail. 2° Difficultés à écrire. 3° Perception difficile + souvenirs, mémoire. Très bien structurée
Rappel de la question + axes : 1) L'art de l'autoportrait 2) L'analyse de sa dualité.
3) Sincérité ou mauvaise foi ?
II. Développement :
1) L'art de l'autoportrait : Comme les peintres Rousseau ne se peint pas simplement, il s'étudie, s'analyse, s'explique… Cet art ce voit dans :
a) La composition
Progressive mais aussi avec des approfondissement (pensée → écrivain avec mise en abime.)
b) La syntaxe. (art des phrases…)
Elle se veut argumentative, utilisation du présent de vérité générale : il fixe ses traits de caractère + la permanence de ses traits de caractère (ligne 4301) ; présence expressive de mots de liaison (ligne 4300, 4305, 4307…4323…). De plus, parataxe ( [i] … ligne 4303,4328). Question rhétorique ligne 4310, interpellation au lecteur + anaphore « De là » qui introduit les conséquences. Répétition de la locution « Non seulement, même ».
c) Lexique.
→ Concret: Lexique des sensations…
→ Abstrait: Lexique de la pensée, des idées…
Solide et claire cheminement de l'analyse, expressivité des exemples rappelant le Rousseau orateur. Mais que souligne cette analyse de soi ?
2) L'analyse de sa dualité :
a) Réunion des contraires :
« Deux choses presqu'inalliables s'unissent en moi »…
b) Phrase 1:
1) Opposition : « lenteur… vivacité » : renvoi a un être