Les dangers de l'alcool au volant
Nous avons choisi ce sujet pour essayer de vous faire prendre conscience des risques liés à l'alcool qui sont malheureusement souvent négligé, et qui crée encore trop de ravage sur les routes
DEFINITION :
L'alcool a 2 effets différents sur l'organisme.
L’effet sédatif qui intervient dès 0,20 – 0,30 g/L. Au-delà, l'alcool ralentit les réflexes et perturbe la coordination. Et selon la quantité d'alcool absorbée, cela peut aller jusqu'à un rétrécissement du champ visuel ou la perte de la faculté d'analyse.
Le deuxième effet, c'est la désinhibition du comportement, la perte de l'autocontrôle, qui accroît les risques. Le premier effet d'une prise d'alcool, avant même l'apparition de l'effet sédatif, c'est l'augmentation de la vitesse spontanée. Un verre et demi, et on accélère pour passer un feu orange qu'on aurait probablement marqué à jeun.
Au-delà de 0,30 g/L, on a donc une combinaison entre une diminution des capacités de réaction et une augmentation de la prise de risque.
Ces effets interviennent rapidement (ils sont maximaux 20 minutes après la prise d'alcool) et disparaissent lentement, au rythme d'une diminution du taux d'alcoolémie de 0,10 – 0,15 g/L par heure. Ainsi, un conducteur à 1 g/L devra attendre plus de 10 heures avant que son alcoolémie soit de nouveau proche de 0. Ce qui explique les risques de contrôle positif au matin quand on sort d'une cuite la veille.
De même, la prise d'aliments écrête le pic d'alcoolémie – on monte moins haut mais on met plus de temps à redescendre, parce que l'assimilation des aliments ralentit l'élimination de l'alcool. Ce phénomène est à l'origine d'une légende dangereuse, qui affirme que l'alcool fait moins d'effet si l'on mange en buvant. Ce qui est faux – manger atténue certes légèrement les effets, mais prolonge l’état d’ébriété.
l'alcool au volant :
Même à faibles doses, l'alcool agit directement sur le cerveau. Des perturbations interviennent dès 0,3 g/l, mais deviennent plus