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Les expositions coloniales étaient des expositions temporaires, basées sur des reconstitutions à grandeur réelle de monuments et d’habitations d’origine coloniale ou étrangère. Ces œuvres étaient souvent accompagnées de pavillons mettant en avant les richesses culturelles du pays en question.

Ces expositions avaient pour but de faire connaître les civilisations coloniales, comme une publicité ou une affiche de propagande. Mais cette volonté cache en réalité une autre visée, celle de montrer la grandeur et la prétendue bienfaisance du pays colonisateur.

La France possède plusieurs grandes villes en rivalités qui ont joué un rôle majeur dans l’expansion coloniale, parmi celles-ci, nous retrouvons Lyon, Marseille, Bordeaux ou encore Paris.

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Du début du XVIe siècle jusqu’au milieu du XXe, des femmes, des hommes et des enfants venus de pays lointains ont été exhibés, dans des cirques, des cabarets, des foires, des zoos, des expositions universelles. Ici, une affiche d'une «exhibition» de Pygmées au Royal Aquarium, à Londres en 1884.

Nous avons noté deux expositions coloniales majeures en France. Premièrement l’exposition de de Lyon au parc de la Tête d’Or en 1894.

En 1894 l’annonce de l’ouverture officielle de la première « exposition universelle, internationale et coloniale » est faite par la municipalité de la ville de Lyon et ce sous l’influence de la chambre de commerce de Lyon et d’Ulysse Pila (entreprise…). L’ouverture de cette exposition a eu lieu le 27 mai 1894. Plus de trois millions trois cent mille visiteurs ont eu l’occasion d’être immergé dans le cadre de cette exposition au milieu d’une végétation abondante et de nombreux palais tels que les palais d’Algérie, d’Indochine, d’Afrique Occidentale, de Tunisie ou encore d’autres colonies.

En 1928 Henri Béraud déclare « Un courant d’odeurs, où toutes les cuisines du Sud jetaient leurs affluents, entrainait la foule vers de grande fumées bleues, qui se tordaient au