Les fleu
« il m’a paru plaisant d’extraire la beauté du mal »
« J’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or »
Pour Baudelaire, la poésie est un moyen d’accéder à la beauté mais le désespoir de ne pouvoir atteindre cet idéal conduit au spleen.
Spleen : Anglais de « rate » (partie de l’anatomie).
Mélancolie : humeur noire
Le champ lexical de l’enfermement traverse tout le poème : « cachot », « murs », « plafonds pourris », « prison », « barreaux ».
Le noir est la couleur qui dominante : « Jour noir » est un oxymore qui traduit l’absence de lumière.
Le bestiaire représenté traduit le noir et la peur.
Le paysage extérieur est à mettre en relation avec l’état d’âme du poète narrateur.
La présence du poète narrateur discrète. On assiste à une gradation du « nous » ou « mon ».
Il y a passage d’une expérience collective à une expérience personnelle.
Les Fleurs du Mal : un univers poétique contrasté
Le recueil propose une poésie du SPLEEN et une poésie de l’IDEAL. Chacune correspond à une représentation du monde et à un style d’écriture particulier
SPLEEN
Un monde hostile :
Le poète :
La femme :
IDEAL
Un monde chaleureux :
_« La douceur du foyer et le charme des soirs. »
« Le Balcon »
_ « Ange plein de Gaïeté, connaissez-vous l’angoisse ? »
« Réversibilité »
_ « Et l’harmonie est trop exquise » de « tout entière »
Le poète :
_Il est amoureux, attiré : « Et les soirs au balcon, voilés de roses. Que ton sein m’était doux ! Que ton cœur m’était bon. »
« Le Balcon ».
_Il a envi de vivre des instants de bonheurs, de voyager : « D’aller là-bas vivre ensemble ! Aimer à loisir Aimer et mourir » de « L’invitation au voyage ».
_ « Lecteur, as-tu quelquefois respiré » de « Le parfum »
La femme :
_« Ô toi, tous mes plaisirs ! ô toi, tous mes devoirs ! » de
« Le Balcon »
_« Une fois, une seule, aimable et douce femme. » de « Confession ».
_ « Elle éblouit comme l’Aurore » de « Tout entière »
PARFUM EXOTIQUE