Les juste, camus
Dans « Les Justes », Camus met en scène une histoire véridique où des révolutionnaires vivants en Russie en 1905 décident de tuer l’oncle du Tsar, le grand Duc Serge, car il représente ce que ces hommes combattent : L’autocratie. Mais alors que le moment d’agir approche, des questions apparaissent, soulevant cette interrogation : « La fin justifie-t’elle tous les moyens ? » sur laquelle vont s’opposer deux personnages : Kaliayev et Stepan.
Dans les deux prochains paragraphes je vais exposer le point de vue de chacun de ces deux personnages en citant des extraits du texte pour appuyer mes arguments puis je terminerais sur un paragraphe contenant mon avis personnel sur la question précédemment citée.
Stepan est d’avis que si faire du mal aux hommes qui lui sont contemporain peut permettre de sauver les générations futures alors cela en vaut la peine. Il incarne le côté extrémiste de la révolution et affirme, par opposition à Dora qui lui dit que la révolution sera haïe de l’humanité entière le jour où elle accepterait de tuer des enfants ;
« Qu’importe si nous l’aimons assez fort pour l’imposer à l’humanité entière et la sauver d’elle-même et de son esclavage. »(p.59).
Il pense que pour que sa cause triomphe, il peut tout se permettre :
« Rien n’est défendu de ce qui peut servir notre cause. » (p.61).
Il dit même à ses camarades :
« N’êtes-vous donc pas des hommes ? Vivez-vous dans le seul instant ? Alors choisissez la charité et guérissez seulement le mal de chaque jour, non la révolution qui veut guérir tous les maux, présents et à venir. » (p.62).
Car d’après lui, la révolution demande inévitablement des sacrifices et si l’on n’est pas près à en faire il ne vaut mieux pas s’engager dans cette voie. Par contraste avec l’avis de Stepan apparaît celui de Kaliayev qui lui, représente une vision plus modérée de la révolution.
D’après Kaliayev, l’absence de limites dans la révolution dénaturerait la