Les limites du sport en tant qu'instrument d'équité et d'insertion sociale
Introduction
Le sport est donc bel et bien un instrument d’équité et d’insertion sociale à travers sa lutte contre la discrimination, la promotion sociale des plus nécessiteux et son aide morale aux handicapés. Mais comme tout instrument le sport a ses limites. Parmi celles-ci on trouve :
1- La parité entre fille et garçon dans le sport à l’école.
2- Le clivage des classes sociales dans le sport.
3- Un faux facteur d’insertion sociale.
1- La parité entre fille et garçon dans le sport à l’école.
Il existe dans la société d’aujourd’hui de nombreux stéréotypes qui définissent les rôles des filles et des garçons dans la société, stéréotypes valorisés notamment par les adultes consciemment ou inconsciemment. On s’intéresse ici à l’inégalité des sexes face au sport dans les écoles primaires jusqu’au lycée.
En effet dès leur plus jeune âge, les garçons sont valorisés dans le sport tandis qu’on considère que les filles ont peut-être moins d’aptitudes physiques ou manifestent moins d’intérêt dans cette matière. Mais existe-t-il réellement de grosses différences d’aptitudes physiques entre un garçon et une fille à l’âge de 7 ou 8 ans ? Ces différences sont en fait inconsciemment faites par les adultes à travers les médias ou à l’école. En effet les enseignants ont plus de facilité à encourager un garçon dans un sport plutôt qu’à pousser une fille à faire du sport. Ainsi un garçon se voyant encouragé à être le meilleur en sport prend rapidement beaucoup de place sur les terrains de sport, garde plus longtemps la balle et n’implique pas de filles dans son activité. Les filles sont, de leur côté, pousser à prendre exemple sur leur enseignante qui d’une façon ou d’une autre arrive à leur faire comprendre que leur rôle dans la société n’est pas de faire du sport. Ce phénomène de la prise d’exemple une grande partie de