Les légendes urbaines
On divise les faits sociaux en deux parties : les groupes et leurs structures (morphologie sociale : nombre et répartition dans l’espace) et le fonctionnement à l’intérieur d’un groupe (physiologie sociale : comportements et représentations collectives).
Selon Jodelet, « sociologiquement parlant, une représentation est une forme de connaissance socialement élaborée et partagée, ayant une visée pratique et concourant à la construction d’une réalité commune à un ensemble social ». Une représentation est une image qui n’est pas forcément vraie. Ce sont les représentations qui forment les identités au sein d’un groupe. Une représentation sociale passe d’abord par une représenttion mentale qui est mise en commun. Il s’agit de toutes les symboliques inconscientes (pouvant provenir des anciennes civilisations). Une fois élaborées, les représentations sociales peuvent engendrer des clichés, stéréotypes, préjugés ; des conte, mythes, légendes ; ou des superstitions, croyances, formant au final le folklore (connaissance du peuple).
Le folklore :
Le folklore est la science qui étudie les modes de vie traditionnels ou actuels de groupes populaires, urbains ou ruraux. On réalise des enquêtes, on classe les résultats pour établir des familles que l’on compare en vue d’interpréter les observations. Rougier donne six caractéristiques aux folklores :
- Leur spécificité : aucun fait social n’est universel (excepté la prohibition de l’inceste qui établit le passage de l’état animal à social selon Lewis Strauss).
- Leur aspect totalitaire : le fait folklorique n’est pas isolé mais appartient à un système dans lequel il prend son sens.
- Leur aspect synthétique : le fait folklorique regroupe tous les symboles dans un système où ils sont liés entre eux.
- Leur aspect participant : le fait folklorique oblige l’homme a être auteur (dans son quotidien) et s’inscrit dans la réalité.
- Leur aspect