Les obligations des commerciaux
Il est nécessaire de savoir qui dispose du statut de commerçant afin de connaitre les règles particulières qui leur sont applicables car les règles du droit commercial dérogent sur de nombreux points aux règles de droit civil qui sont généralement applicables à tout le monde. Exemple pour les litiges entre commerçants, c’est le tribunal de commerce qui est compétent plutôt que le TGI mais les commerçants vont devant le tribunal de commerce.
Les commerçants subissent la règle de la solidarité entre débiteurs d’une obligation commerciale. La solidarité est le fait de devoir payer l’entièreté d’une dette avec un autre.
Section 1 : les catégories de commerçants
Les commerçants sont soit des personnes physiques, soit des personnes morales. Nous distinguerons donc ces catégories.
I) Personne physique
2 éléments doivent être associés. La loi nous indique que sont commerçants ceux qui effectuent des actes de commerce et en font leur profession habituelle.
2ème élément : La jurisprudence exige en plus que les actes de commerce soient passés à titre indépendant. Si on réunie la loi et la jurisprudence, trois éléments retiennent notre intention :
La notion d’actes de commerce
L’exercice à titre professionnel
Exemple : les opérations
Ainsi, par exemple, une jurisprudence de 1970 mettait en scène un notaire qui n’a pas le droit de faire le commerce de par son statut. Mais cet homme là se livrait néanmoins à des activités bancaires. Il a donc vu sa qualité de commerçant retenu et s’est donc retrouvé soumis aux règles régissant les commerçants.
2) L’exercice à titre professionnel
Le seul accomplissement d’acte de commerce ne suffit pas, il faut que ses actes soient passés à titre professionnel. Il faut en faire sa profession habituelle. La notion de profession habituelle suppose que l’auteur des actes de commerce les effectue pour réaliser des bénéfices lui procurant un revenu nécessaire à son existence.
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