Les oeuvres du passé ne sont pas bonnes pour nous
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Questions:
1) Le texte A de Pierre Corneille est une poésie, de part ses strophes de 4 vers, ainsi que par ses rimes croisées ‘conquête’ - ‘étendards?’ - ‘prête’ - ‘regards?’. Le B, est une mémoire de Louis XIV, publiée en 1806. Le texte suivant s’agit d’un extrait de pièce de théâtre, une comédie de Molière s’intitulant ‘Tartuffe’ en 1669. Nous retrouvons une nouvelle fois une mémoire, du tome V de Saint Simon. Le texte E proposé dans le corpus est une fable de la Fontaine, bien reconnaissable par ses nombreuses images et allégories, et par le titre Le lion, typique de la représentation du Roi par ce fabuliste. Le dernier texte est une lettre à Louis XIV, par Fénéléon.
Travaux d’écriture: La dissertation.
Antonin Artaud, né en 1896 affirmait que « Les œuvres du passé sont bonnes pour le passé, elles ne sont pas bonnes pour nous…». L’emploi du présent souligne l’efficacité des écrits antérieurs. Le ‘passé’ comme il l’évoque est sans doute marqué par deux événements: la révolution de 1789, ainsi que les deux guerres du XXème siècle qu’il a connues car il est décédé en 1948. Il soutient l’idée qu’il est bon de se mettre en rupture avec le passé. À l’issue de ce jugement, nous pouvons nous demander en quoi les œuvres du passé ont perdu leur signification et leur intérêt pour nous même et notre époque, et si toutefois certaines ont su échapper à cette supposée fatalité. Nous verrons dans un premier temps que certaines œuvres du passé ne sont pas valables pour nous et dans un second temps les ouvrages qui sont parvenus à traverser le temps sans perdre leur sens et leur utilité. Enfin, nous examinerons comment l’époque moderne réussi à transformer l’essence de ces œuvres perdues par les années, tout en voyant comment le sens est adaptable et réutilisable.
Certaines œuvres du passé nous intéressent et ont moins de sens ou d’utilité que pour les lecteurs de l’époque. En effet,