Les origines du libertinage au 17 eme siecle
Ce courant du désir de la libre-pensée provient de la Renaissance en Italie à la suite des découvertes géographiques, des progrès des sciences. Qui font croire à des contradictions entre les textes sacrés et les faits de la nature (découvertes de Galilée, Copernic, etc.).
En 1647, Gassendi dans son ouvrage De Vita et Moribus Epicuri réhabilite la Philosophie d’Épicure il affirme L’autonomie morale de l’homme face à l’autorité religieuse
Sous Henri IV et Louis XIII, on a affaire à un "libertinage flamboyant" (René Pintard) qui dans le sillage de quelques Grands revendique un certain affranchissement des mœurs et est friand d’une littérature gaillarde et satirique (Théophile de Viau). Ce courant survit jusqu’à la Fronde mais est peu à peu remplacé par un mouvement à visée philosophique Partant du principe que la vie n’est que terrestre, les libertins renièrent la notion de Droit Divin et dénoncèrent l’Obscurantisme instauré par l’Église, avec (Pierre Gassendi, François de La Mothe Le Vayer, Gabriel Naudé). Ses membres se recrutent surtout dans une bourgeoisie élitiste et gallicane, hostile au pape et aux jésuites. Ils fréquentent le Collège de France, l’Académie des Sciences et, le libertinage va élire, pour lieu d’enquête privilégié, les cercles aristocratiques, les salons pour mieux dévoiler l’hypocrisie qui y règne tels que les salons de Madame de La Sablière ou de Ninon de Lenclos par exemple.
Durant le Siècle des Lumières, âge d’or du Libertinage d’esprit, la liberté de pensée affranchie de toute doctrine religieuse donne vie aux dérèglements des mœurs parce que s'engouffrant dans la brèche ouverte par les libertins de pensée, certains ne se contentent pas de se libérer de toutes contraintes imposées par la tradition pour penser mais aussi pour agir à leur guise en limitant les freins moraux. C'est le libertinage de mœurs.
Le libertinage à changé de définition au cours des siècles, si bien qu'on considère, à