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AU GRAND ORIENT DE France ESSAI SUR LES ORIGINES
DES GRADES et RITUELS SYMBOLIQUES
Accueil général sur le site Ignorances et incertitudes sont les obstacles majeurs auxquels se heurtent les chercheurs penchés sur l'histoire de la Franc-Maçonnerie, d'où les singulières complaisances que s permettent tant de soi-disant historiens avec une vérité obstinée à se camoufler derrière une succession de légendes religieusement répétées depuis deux siècles et demi, légendes opérative, templière, salomonnienne, rosicrucienne, hermétiste, etc. Car, en dépit de quelques faits précis, tout reste obscur sur l'origine de l'Ordre maçonnique, ce qui conduit à mettre devant de trop nombreuses propositions « Il semble que .».
Ce qu'on nomme Maçonnerie spéculative s'organisa à Londres en 1717. On la dit fille de la Maçonnerie opérative. En réalité, elle succéda à une Maçonnerie « acceptée » qui se créa en tant que telle dès la fin du 16 siècle par admission au sein des confréries de maçons de personnages étrangers au métier et que l'on désigna dans la seconde moitié du 16e siècle sous le terme de « Maçons acceptés ». Il est certain que les Loges, car il y avait loges au sein de la corporation, s'agrégèrent volontiers un protecteur, noble de préférence, ou clerc, chargé du travail administratif qu'exigeait la gestion du chantier, les ouvriers étant presque en totalité analphabètes, et parfois, un chapelain, puis, plus tard, ceux qui, fournisseurs, gravitaient autour de l'entreprise. Ce processus prit naissance en Ecosse mais alors que dans ce pays les maçons acceptés ne formèrent qu'une petite minorité durant le 17e siècle, l'Angleterre vit au contraire se créer des Loges strictement « acceptées » et ce dès les premières années, c'est-à-dire ne comprenant plus aucun homme de métier. Il semble que la plus ancienne remonte à 1600, mais dès le second quart de ce siècle, leur existence est attestée par des documents indiscutables. Elles