Les primitifs flammands
Les Primitifs flamands (XVème – XVIème siècle).
Bibliographie :
- Laneyrie – Dagen (Nadeije), Lire la peinture, tome 1, Dans l’intimité des œuvres, Paris, Larousse, 2002
- Naleyrie – Dagen (Nadeije), Lire la peinture, tome 2, Dans le secret des ateliers, Paris, Larousse, 2004 - Christian Heck, L’Art Flamand et Hollandais, Le siècle des Primitifs, 1380 – 1520, 2003.
Carte d’identité de l’œuvre :
Auteur ou attribution (signé ?)
Titre
La technique : type de peinture et support
Les dimensions
La date (daté, datable)
Le lieu de conservation actuel (et éventuellement la provenance).
Support dans le XVème siècle dans le nord : Panneau de bois (tieulle et saune) et parchemin. Les panneaux de bois étaient préparés avec une couche de préparation (à la craie … etc.). Ils étaient alors lissent et isolés (entre le bois et la peinture). Les panneaux ressemblaient à du marbre polie. Tout cela + la peinture étaient fait dans l’atelier. Les peintres savaient alors tout faire : confection et traitement du bois, peinture… etc.
La peinture est faite de pigment + du liant. Le déliant (ou solvant) c’est la substance qu’on va rajouter pour que la peinture soit plus fluide. Les pigments sont d’origines variées : minérales (roches…) végétale (fleur, fruits…etc.) ou encore des substances animales (œufs… etc.).
3 types de peintures que l’on peut trouver au XVème siècle : * La détrempe : Pigments broyés dans l’eau, agglutinés grâce à un liant constitué à base de colle (animale ou végétale). Le diluant sera de l’eau. Elle sèche très rapidement. Très forte siccativité. On ne peut pas rectifier une erreur (à peine posée qu’elle sèche). On ne pouvait pas superposer des touches, ce sont des touches juxtaposées. Grande matité, pas du tout transparente. Et elle est extrêmement fragile, elle se conserve mal, sensible à l’humidité. * La tempéra : Les pigments sont aussi broyés dans l’eau mais le liant c’est de l’œuf (blanc, jaune ou même coquille