Les sceaux cylindres
Les sceaux-cylindres du Proche-Orient ancien
(Glyptique : Art de graver sur pierre fines)
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A la fin de l’époque Halaf, vers le IVème millénaire avant J-C, apparait le sceau. Au départ simple moyen pour marquer l’appartenance, l’utilisation du cachet se fait de plus en plus régulière, et les scènes visibles sur les scellements semblent devenir de plus en plus structurées, nous présentant quelque chose d’autre que la simple marque du propriétaire ou d’un groupe. Effectivement, les motifs sculptés sur ces cachets semblent s’enrichir d’une dimension symbolique en plus de signaler l’appartenance. Une image apparaît régulièrement à cette époque, celle d’un homme entouré d’animaux qui représentent le troupeau, symbole de richesse économique et de prospérité. Sur certains cachets (sceaux), l’homme au centre du troupeau est entouré d’étoiles, symbole très fort du sacré, et semble porter un masque de la forme de tête animale, comme s’il représentait un personnage sorcier, sachant communiquer avec la nature. C’est donc clairement une scène exposant le pouvoir économique et spirituel du dirigeant, du chef, amenant cette dimension symbolique qui avant n’apparaissait pas.
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Les premières formes de scellement s’effectuaient donc à l’aide de cachets. Mais cette technique n’était pas très délicate, l’argile étant aplatie, compressée, fortement pour que le cachet laisse sa marque, ce qui abîmait évidemment le support. Une technique différente va alors voir le jour et aura un succès très important dans tout le Proche-Orient : celle des sceaux-cylindres, qui donne naissance à un système de scellement qui sera utilisé jusqu’au Ier millénaire av. J-C.
Le sceau-cylindre est l’une des créations de l’industrie humaine la plus caractéristique du Proche-Orient et celle qui précéda l’invention de l’écriture. Ces sceaux-cylindres apparaissent pour la première fois à Uruk, dans l’Irak du sud, et à