Les femmes et le secret, la fontaine
Le porter loin est difficile aux dames ;
Et je sais même sur ce fait
Bon nombre d'hommes qui sont femmes.
Pour éprouver la sienne un mari s'écria,
La nuit, étant près d'elle : « Ô Dieux ! qu'est-ce cela ?
Je n'en puis plus ; on me déchire ;
Quoi j'accouche d'un œuf ! – D'un œuf ? – Oui, le …afficher plus de contenu…
L’emploi du passé simple marque l’entrée dans le récit. Le terme « éprouver » donne un sens particulier au traquenard tendu par le mari. Que cherche-t-il ? à éprouver, c’est-à-dire mettre sa femme à l’épreuve ? ou confirmer une attitude qu’il pressent déjà chez son épouse ? v.6 : la première partie du vers précise les circonstances de la farce : les personnages se trouvent dans l’espace et le temps de l’intime, de la conjugalité. Cette fable fait partie de celles qui prennent pour cadre celui d’un quotidien populaire à l’opposé d’autres plus politiques (ex : « Les animaux malades de la peste » ou « La cour du Lion »). v. …afficher plus de contenu…
: « Ils se montaient »). Evidemment ces procédés sont mis au service du caractère comique, au sens de « plaisant », de la fable. Mais ils montrent également que la naïveté et l’ignorance de l’épouse sont largement partagées par la communauté.- Nous pouvons noter la rime entre : « croissant » et « cent » qui insiste sur le fait que peu importe la vérité ou non du secret, le commérage fait naître une information improbable et absurde. III. Conclusiona> Réponse à la problématique Dans cette fable, Jean de La Fontaine se sert de l’imagination, d’un récit fictif pour dénoncer plusieurs défauts humains : la bêtise de la femme, la cruauté du mari, l’incapacité à garder un secret. Sous l’apparence d’un poème misogyne, l’auteur invite ses lecteurs, qu’il soit homme ou femme, à faire preuve de discrétion. Dans « Les Femmes et le Secret », La Fontaine propose un