Lettres persanes
Introduction
Montesquieu (1689-1755) : Un des plus célèbre représentant du mouvement philosophique du 18ème siècle, il est surtout connu en tant que juriste (esprit des lois). Il n’a pas participé à l’encyclopédie, mais il à commencé l’article ‘goût’ terminé par Voltaire après sa mort.
Montesquieu publie anonymement en 1721 Lettres persanes, un roman épistolaire qui fait la satire amusée de la société française vue par des Persans exotiques.
Les lettres persanes : Ce texte est un extrait de la lettre 30, il s’agit d’un récit où Rica relate ses aventures a Paris. C'est une satire de la réaction des Parisiens vis à vis des étrangers et du snobisme des Parisiens (engouement pour une mode). Montesquieu introduit une nouvelle forme de jugement en considérant les autres peuples.
La tonalité satirique du texte est donnée dès la première ligne avec l'emploi du mot "extravagance"
Cette lettre se présente en 2 volets opposés : "Je fus regardé", " Sans qu'on m'eût regardé"
Annonce du Plan :
1) Rica en habit persan : attire tout les regards.
‘Regardé’, ‘voir’, ‘envoyé du ciel’, tout ces mots soulignent l’exceptionnel de Rica, on le compare à un messie, un envoyé de dieu. La réaction des Parisien est inadaptée, ridicule et injustifiée et l’énumération (vieillard, hommes, femmes, enfants) montre qu’aucune catégorie peu importe l’âge ni le sexe, n’échappe à la curiosité.
2) Rica en habit européen : indifférence des Parisien.
Souci de vérification de Rica devant cet excès d’enthousiasme de la part des Parisien : ‘SI curieux et SI rare’.
L'expérience apporte sa conclusion : celle-ci est présentée avec humour. " J'eus sujet de me plaindre de mon tailleur, qui m'avait fait perdre, en un instant, l'attention et l'estime publique’. L'humour cède vite le pas à la déception avec " néant affreux ". L'expression est exagérée mais donne la mesure de l'impolitesse des parisiens : à la curiosité présente dans le premier paragraphe