Liberté selon friedrich hayek
881 mots
4 pages
Friedrich Hayek et la Liberté « La route de la servitude » est un ouvrage de philosophie publié originalement en 1944 par Friedrich Hayek, au Royaume-Uni. Hayek est né en 1899 à Viennes, et décédé en 1992, ce qui fait de lui un autrichien d’origine. C’est un philosophe et un économiste qui gagne d’ailleurs le prix Nobel de l’économie en 1974 pour ses travaux pionniers dans la théorie de la monnaie et des fluctuations économiques et pour son analyse de l'interdépendance des phénomènes économique, social et institutionnel. Dans l’ouvrage dont il est présentement question, on découvre sa manière de penser, entre autres le fait qu’il est promoteur du libéralisme et totalement opposé au socialisme et à l’étatisme. Il explique son point de vue sur plusieurs thèmes, un des plus importants étant la liberté. Hayek commence à écrire sur la liberté en affirmant la chose suivante : Le socialisme est diamétralement opposé à la liberté. Pour défendre son point, il mentionne trois types différents de liberté : La liberté économique, la liberté politique et la liberté individuelle. Il explique ensuite comment, en commençant par contrôler la liberté économique, l’État peut ensuite aller jusqu’à brimer notre liberté individuelle. Il faut garder à l’esprit que Hayek, de par son époque et son origine, baigne directement dans un monde en pleine deuxième guerre mondiale, avec toutes les idéologies qui y sont rattachées. Il prend pour exemple une société qui contrôle l’économie à l’aide d’une idéologie planiste (par exemple l’Allemagne hitlérienne qui rationne tout en vue de se sortir d’une crise économique, ou la Russie stalinienne qui adopte des plans quinquennaux). Dans une économie planifiée comme celle-ci, c’est l’État lui-même qui décide de tout ce qui à trait à l’économie : Production, contrats de construction d’infrastructure, les prix des produits, le salaire des employés, etc. Ceci a pour effet la création d’un monopole du pouvoir économique. En effet, les grandes