Libéralisme
Le courant libéral classique : Adam Smith (1723-1790), David Ricardo (1772-1823).
Propositions des classiques :
– l’individualisme : l’être humain recherche son intérêt personnel en s’appuyant sur la propriété privée ;
– la liberté économique : la régulation économique s’effectue grâce au marché. L’intervention de l’État doit être minimale et a pour objet de garantir cette liberté ;
– l’équilibre économique : il se réalise par les marchés grâce aux ajustements des prix.
Le courant libéral néoclassique : Léon Walras (1834-1910), William Stanley Jevons (1835-1882),
Carl Menger (1840-1921).
Les fondements du libéralisme économique
Les principaux fondements du libéralisme économique sont les suivants :
– l’existence d’un ordre naturel dans le domaine économique, un équilibre spontané s’établit lorsque l’on laisse les agents poursuivre leurs intérêts individuels ;
– les comportements individuels s’agrègent harmonieusement, chaque individu, en recherchant son intérêt personnel, oeuvre pour l’intérêt général (« la main invisible ») ;
– les marchés concurrentiels coordonnent les choix des agents ;
– le rôle de l’État dans l’économie est minimum, l’État-gendarme se réduit aux fonctions régaliennes
(justice, ordre public avec la police, défense nationale).
1 Quelles sont les principales conclusions des travaux d’Adam Smith?
L’école classique est le courant à l’origine du libéralisme économique, dont le fondateur est Adam
Smith.
Les principales conclusions des travaux d’Adam Smith sont :
– la valeur travail : la valeur des marchandises résulte de la quantité de travail nécessaire à leur production ;
– la division du travail : la décomposition du travail en tâches partielles conduit à la spécialisation dans l’entreprise et permet d’augmenter la productivité ;
– la liberté de s’enrichir : l’État ne doit pas intervenir et doit laisser les individus libres d’agir selon leurs intérêts personnels ;
– le libre-échange et la