Du licenciement jusqu’au prud’homme George Dupont a été engagé par la société Mosellane des Eaux (maintenant VEOLIA) à compter du 17 avril 1986 en qualité de chimiste à l’usine de traitement des eaux de Metz. Convoqué le 19 juin 2008 à un entretien préalable en vue d’un éventuel licenciement, il a été licencié par la suite pour insuffisance professionnelle. Trois mois plus tard, George Dupont attrait son ex employeur devant le conseil de prud’hommes de Metz. Il lui reproche de l’avoir licencié sans cause réelle et sérieuse et souhaite obtenir par la justice des dommages et intérêts ainsi que la reconnaissance de son litige. Dans une première partie je vais étudier pourquoi George Dupont s’est-il fait licencier. Dans une seconde je vais étudier le déroulement du procès et enfin je conclurais le sujet.

George Dupont a été licencié le 25 juin 2008 pour insuffisance professionnel préjudiciable aux intérêts de l’entreprise. Les faits qui lui sont reprochés s’appuient sur des témoignages d’anciens collègues ainsi que sur des documents prouvant ses erreurs. Sa hiérarchie lui reproche son manque de capacité à gérer et à maitriser ses fonctions de responsable de service et à son absence de réaction face à des situations connues. Des rapports d’audition interne effectuée sur le site dont monsieur Dupont avait l’unique responsabilité font apparaître qu’il ne répondait pas aux exigences réglementaires et contractuelles. Le manque d’organisation et d’initiatives a souvent été reproché à monsieur Dupont et a fait l’objet de nombreux entretiens d’explications avec sa hiérarchie. Les faits qui lui sont reprochés ont entrainés des conséquences (selon VEOLIA) sur la réalisation du travail, notamment par l’accumulation de retards dans la fourniture d’analyses. La récurrence des manquements professionnels constatés chez M. Dupont