Licenciement
Rappel des faits
Madame GATEAU a été embauchée à compter du 15 juillet 1998 en contrat à durée indeterminée en qualité de Directeur International de clientèle (cadre) par la société GOURMANDISE CREATION.
Le 17 juillet 2006, elle est convoquée par son employeur à un entretien préalable de licenciement, par lettre remise en mains propres, pour un entretien fixé au 25 juillet 2006.
Elle a été licenciée par lettre recommandée en date du 4 août 2006, l’employeur invoquant le motif économique et plus précisément, la « sauvegarde de la compétitivité ».
Dans cette lettre, l’employeur affirme que suite à une baisse du chiffre d’affaires sur les exercices 2005 et 2006, ainsi que la dégradation de la marge brute de l’entreprise, le licenciement de 6 personnes est rendu nécessaire pour améliorer la situation économique de l’entreprise. De plus, l’entreprise soutient avoir subit une baisse significative de son chiffre d’affaires avec ses clients d’importance notamment à l’international.
L’entreprise affirme également ne pouvoir procéder au reclassement de la salariée, aucun poste de reclassement n’étant disponible au sein de la société.
Il lui a été proposé de bénéficier d’une Convention de Reclassement Personnalisé lors de son entretien préalable. Elle bénéficie d’un délai de réflexion jusqu’au 7 août 2006.
La société compte plus de 10 salariés au jour du licenciement
Précisions apportées par Mme GATEAU :
- Que le chiffre d’affaires de l’entreprise n’a pas connu de baisse en 2005 par rapport à 2004 et que l’entreprise prévoit une hausse de son chiffre d’affaire en 2006. Ces données sont indiquées sur le site internet de l’entreprise. - Que l’entreprise a développé de nouveaux clients en 2006 (et 2007 erreur du sujet) lui faisant remporter d’important budget et que 45% du chiffre d’affaires de la société est réalisé à l’étranger .Ces renseignements sont issus d’articles de la presse spécialisée. - Que ses