Londre
« L’économie-monde britannique. Londres en 1860. »
Montrez que ce document témoigne des différentes formes de la domination britannique sur l’économie-monde au milieu du XIXe siècle. En partant de quelques extraits du document, il s’agit de montrer comment s’exprime, dans le paysage et l’activité de Londres, en 1860, la puissance économique et l’attractivité britannique à l’échelle mondiale. Il ne s’agit pas, dans ce commentaire, de refaire le cours sur l’économie-monde britannique, mais de s’appuyer sur ce qu’indique le document pour expliquer certains aspects de cette économie-monde. Un fait : Londres est comme « Babylone », une ville faite de « plusieurs villes » dont chacune exprime un aspect de l’économie-monde britannique.
1. Une économie commerciale
D’abord la ville du « grand commerce » : une économie fondée sur la circulation en grande quantité des marchandises à l’échelle mondiale. Londres est une ville-port, principal centre d’arrivée et de départ de marchandises dans l’Europe du XIXe siècle. Ce grand commerce s’appuie sur « le quartier de la Cité » : une forte concentration de banques, la présence de la première bourse mondiale au XIXe siècle, et les sièges d’entreprises dont l’horizon s’étend sur tout l’Empire britannique, dont il faut ici dire jusqu’où il s’étend (la reine Victoria est impératrice des Indes au milieu du XIXe siècle).
2. Une économie industrielle
Ensuite une ville de « quartiers industriels ». Un paysage de « houille », de « brouillard de charbon » qui montre une ville noire, comme le sont les villes industrielles européennes. Il s’agit ici d’expliquer les fondements de la 1ère révolution industrielle finissante et de la 2e commençante, en insistant sur l’industrie charbonnière, le fer, les chemins de fer, les machines à vapeur qui emmènent les marchandises. Le vocabulaire du géographie Élisée Reclus utilise des expressions communes aux discours socialistes de l’époque (« population