Lorsqu’une vie commence
Il se peut que parfois Il y en ait un peu moins Mais, ce genre de cas Il s’évite plutôt bien
Et même, lorsqu’il se produit Les médecins sont là Pour assurer du corps, la survie Il faut bien reconnaître ça
Mais, en aucun cas, on a déjà vu Une naissance ne pas se faire Parce-que le bébé n‘aurait voulu Quitter le ventre de sa mère
Pour, de la vie, se baigner dans la lumière. Ça n’surprend pas cet appel irraisonné Que ne peuvent expliquer Ni la science, ni les raisons plus sommaires
Sans une aide extérieure La vie aurait parfois du mal A se montrer la meilleure Dans ce milieu infernal
Je parle de la vie animale Mais ça va de soi Pour l’autre, j’en parlerais mal Ne la connaissant pas
J’ai dit ne la connaissant pas Il aurait fallu écrire ne la connaissant que peu Parce-que dans ce cas là Ça aurait été plus judicieux
Ayant été déclaré mort une fois Le corps a quand même survécu Donc, je crois que j’ai le droit De parler librement là dessus Sur la vie et, même sur la mort L’un ne peut pas aller sans l’autre Comme la vie de l’esprit et celle du corps Aussi bien le mien, que le vôtre
Mais, avons-nous tous un esprit ? Ce n’est malheureus’ment pas sûr Nous avons le temps de la vie Pour le faire naître. C’est déjà dur
Sortir en forçant Sans ouvrir les yeux Attendre un moment Puis crier un peu
En ressentant la douleur Et en ayant très chaud Car ces quelques pleurs Viennent d’animaux
Sortant du ventre de leur mère Entourés de leur père Puis de leur famille joyeuse La vie semble tout d’abord heureuse
Les bébés viennent juste de naître Ils ont l’existence Pour redevenir le maître Faut-il en prendre conscience
Mais le maître de quoi ? Me demanderez-vous Et bien, le maître de soi. Même si ça semble flou,
C’est pourtant ce qu’il faut faire. Pourquoi