Louise labé, sonnet pour louise labé
Il permet de garder une certaine proximité avec cet être autant au niveau émotionnel que sensuel. Nous pouvons observer le désir de la locutrice dans le passage suivant : « Mais, | le voyant, | tant lui ferai de fête, | » (sonnet V). En addition, nous pouvons lire une allégorie. Elle consiste à représenter une notion abstraite par un élément concret. Nous pouvons la reconnaître par la présence d’une description qui met en scène une notion abstraite. Elle nous laisse avec plusieurs représentations possibles, soit au premier degré, soit au deuxième degré. Dans le passage choisi, nous repérons le mot « fête ». Nous pouvons supposer que la locutrice ne lui fera pas une « fête » avec la simple action de voir son bien-aimé, donc nous l’interprétons au deuxième …afficher plus de contenu…
Les sentiments négatifs causés peuvent être accablants et fatigants. Nous pouvons voir le sentiment pénible que ressens la locutrice dans l’extrait suivant : « Donnant faveur à ma triste plainte, | En mes ennuis | me plai_re | suis contrainte | Et | d’un doux mal | douce fin | espérer. | » (sonnet XI). Nous pouvons retrouver un oxymore dans cet extrait. Il consiste à rapprocher deux termes de sens contraire afin de nous faire comprendre une seule réalité : le malheur. Le mot « doux » et « mal » ont des définitions complètements différentes. Bien que les sentiments soient doux, la douleur reste pénible. Le doux est pour atténuer le mal, mais il reste là peu importe les