Léon blum
Il fut l'un des dirigeants de la section française de l'Internationale ouvrière (SFIO, parti socialiste), et Président du conseil, c'est-à-dire chef du gouvernement français, à trois reprises : en 1936-1937, en 1938 et en 1946.
Il a marqué l'histoire politique française pour avoir refusé l'adhésion à la IIIe Internationale communiste en 1920, et pour avoir été le président du Conseil du Front populaire en 1936. Il a refusé d'aider militairement les républicains espagnols (pendant la guerre civile en Espagne), ce qui a entraîné le retrait des communistes du Front Populaire (qui était composé à la base du Parti communiste, de la SFIO, des radicaux et de Divers gauche). En juin 1937, Léon Blum démissionne une première fois du poste de Président du conseil.
Il retrouve ses fonctions de chef du gouvernement, brièvement, du 13 mars au 10 avril 1938. Chef du Gouvernement provisoire de la République française de 1946 à 1947, ses réformes auront représenté de grandes avancées sociales (congés payés, femmes au gouvernement, baisse du temps de travail, etc.).Blum, critique littéraire[modifier]
Léon Blum, au début du xxe siècle, écrivit des critiques de livres et pièces de théâtre. Ses chroniques données à la Revue Blanche où il collabore à partir de 18923, établissent sa réputation dans le milieu littéraire parisien. Le metteur en scène et professeur Jean-Laurent Cochet estime, pour sa part, qu'il est « le critique le plus intelligent de son époque ». Il côtoie les auteurs de l'époque (Anna de Noailles par exemple) et fait partie de la vie parisienne (se battant même en duel pour une critique). Il se prononce pour la liberté amoureuse avant le mariage dans son ouvrage Du mariage (1907).
Voici, en exemple, la critique du Veilleur de Nuit de Sacha Guitry, par Léon Blum en 1911 (date de création de la pièce) :
« Le Veilleur de nuit est une des