Madagascar
Par, Cercle de Réflexion d’Antsiranana (CRAN) « L’observatoire de la vie Publique » que prétend être le SEFAFI nous a habitué à des analyses plus ou moins pertinentes de la situation politique de Madagascar et, il est vrai que, ses « réflexions » ont souvent été d’une fort utilité pour « l’élite nationale » du fait de leurs capacités à éclairer les zones d’ombres qui entourent souvent la vie publique nationale et, surtout, à disséquer les subtilités interprétatives qui gouvernent l’échiquier politique malgache. Composé des « intellectuels » considérés, à tort ou à raison, sinon « d’intègres », du moins « de politiquement neutres », le SEFAFI publie régulièrement des notes sur la vie nationale avec comme souci principal l’interpellation constante de l’opinion publique sur les dérives récurrentes du pouvoir.
Justement, une de ses publications relative précisément à « l’histoire des grands dossiers des finances publiques de Didier Ratsiraka à Andry Rajoelina », mise à la connaissance du public ce dernier jour, est particulièrement intéressante dans la mesure où [et, au de là du fait que c’est une publication antérieure (publiée déjà en 2007) mais remis à jour pour la « cause »] l’imprudence (volontaire) que le SEFAFI laisse étaler dans ses arguments - s’agissant d’un sujet, pourtant, de plus haute importance - , suscite des sérieux doutes quant à l’intention réelle de cet « observatoire de la vie Publique » dès qu’on s’aperçoit que le texte en question semble pécher, regrettablement, par manque de rigueur intellectuel flagrant. Bien sûr, on ne peut être que d’accord avec le SEFAFI lorsqu’il dit, à juste titre, que : « La rigueur dans la gestion des deniers publics relève d’une exigence d’efficacité, mais aussi et surtout de l’obligation de rendre compte de l’usage qui est fait de l’argent du contribuable. Sans une gestion rationnelle et transparente de l’Etat, la méfiance s’installe entre gouvernants et