Madame bovary
Questions :
1°) L’expression « rigidité monacale » nous apprend que Madame Leroux est complètement dépassée par cet évènement. Elle ne sait que faire et préfère rester immobile.
L’adjectif monacal qualifie la vie des moines, vouée à Dieu, stricte et droite.
La protagoniste est donc paralysé devant cette foule. Cela nous montre qu’elle n’est pas dans son milieu, elle est timide et craintive. Elle semble même isolée.
2°) les deux expressions qui révèlent la présence du narrateur dans le texte sont :
Ligne 1 : On vit s’avancer sur l’estrade » avec l’utilisation du pronom personnel on.
Et ligne 16 : « Elle demeurait toute immobile ».
3°) D’abord la focalisation du narrateur est interne, car il connait les sentiments du personnage, le lecteur voit et ressent, ce que le personnage voit et ressent.
« intérieurement» illustre parfaitement cette idée.
Or on peut aussi dire que le point de vue est externe. Le narrateur montre le personnage de l’extérieur, le lecteur n’accède pas à ses pensées. Il ne peut donc le connaître que par ses actes. Par exemple « effarouché ».
Pour ainsi dire, ce passage ne révèle pas toutes les pensées de madame Leroux.
Ses sentiments face à cet évènement ne sont pas vraiment montrés.
Commentaire :
Le roman « Madame Bovary » fut écrit en 1857 par le célèbre romancier réaliste, Gustave Flaubert. Il raconte la vie d’Emma Bovary, fille d’un riche fermier, qui souhaiterait fréquentée la bourgeoisie et sa vie mondaine.
L’auteur évoque lors d’un passage du texte, la distinction du mérite d’une vieille fermière, Catherine Nicaise- Elizabeth Leroux, lors des comices agricoles.
Elle recevra alors vingt-cinq francs pour cinquante quatre ans de travail.
Gustave Flaubert nous décrit la réaction de Madame Leroux face à cet évènement.
Il conviendrait, d’étudier le réalisme de la description, puis se pencher sur son aspect symbolique.
La description