Management et bientraitance en ehpad
« Dessiner une belle matrice est simple. La faire fonctionner demande des milliers d’heures d’explications »
Percy Barnevick.
Diriger un établissement de taille modeste comporte de nombreux avantages évidents tels que la proximité avec le personnel et les résidents. La taille de la structure encourage cela. En effet, en principe dans ce type d’établissement la direction est connue de tous. Cependant, on peut tout de suite se demander si cette proximité ne peut pas entrainer parfois une confusion des rôles. La direction étant facilement interpelable cela ne peut-il pas d’un part, nuire aux fonctions des cadres intermédiaires, le personnel soignant allant par exemple directement consulté la direction pour un problème donné, sans passé au préalable par l’infirmière référente. D’une autre part, dans ce type d’établissement la direction en plus de son rôle premier doit faire face à d’autres emplois tels que gérer directement un lavabo cassé dans une chambre, des problèmes d’assainissements ou encore des difficultés d’ordre informatique. Au milieu de la diversité de ces tâches il peut être difficile de garder une posture stricte de manager. Dans ces établissements, encore plus que dans d’autre il me semble, la valeur de l’exemplarité est primordiale. Parce que ses faits et gestes sont à la vue de tous, la direction se doit d’être irréprochable, autant que faire se peut. C’est à cette condition qu’elle pourra induire ses valeurs propres à l’ensemble de son équipe.
A la lumière de cet état et dans le cadre d’une démarche de promotion de la bientraitance nous travaillerons selon la problématique suivante ; Le positionnement du directeur d’EHPAD comme vecteur de Bientraitance : le cas d’un établissement de 69 lit.
Notre tentative de réponse de déroulera en trois temps. Dans un premier temps nous aborderons les enjeux managériaux de la bientraitance. Puis, dans un deuxième temps nous verrons