Manga dans la societé moderne
Au Japon, contrairement à l'Europe et aux États-Unis, le marché de la bande dessinée est un phénomène de masse et les mangas représentent plus d'un tiers de l'ensemble de l'édition japonaise par leurs tirages et plus d'un quart par leurs revenus.
La moitié des Japonais lisent au moins un manga par semaine : ce phénomène de société touche toutes les classes sociales et toutes les générations, grâce à un prix bon marché et à la diversité des sujets abordés.
Les revues de manga sont d’ailleurs destinées à une catégorie d'âge précise et se classent en sous-genres particuliers.
Le manga publié dans les magazines est un objet de grande consommation au Japon, tandis que des éditions reliées et brochées sont destinées aux collectionneurs.
L'énorme popularité des BD japonaises dans le monde rivalise avec les grands noms de la bande dessinée européenne.
Les 42 tomes de Dragon Ball se sont vendus à plus de 250 millions d'exemplaires dans le monde, surpassant les ventes des aventures de Tintin (les 24 albums signés Hergé se sont vendus à plus de 200 millions d'exemplaires).
Histoire des mangas
Le manga sous sa forme actuelle est apparu au début du XX ème siècle dans les journaux japonais, sous l'influence des revues américaines.
Sous l'occupation américaine, les auteurs de mangas, appelés mangaka, subissent l’influence des comic-strips.
L'un d'entre eux, Tezuka Osamu s’inspire de Walt disney pour révolutionner le genre et donner naissance au manga moderne (caractérisé par le mouvement et l'alternance des plans et des cadrages comme au cinéma).
Tezuka réalisa, d'après l'une de ses œuvres, la Première série d'animation japonaise pour la Télévision en janvier 1963.
Il s’agissait de Tetsuwan Atomu, plus connu en France sous le nom d’Astro, le petit robot.
Le manga en France
En France, les mangas sont arrivés à la Télévision dès les années 70, mais il fallut attendre le début des années 80 pour que les séries animées